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Description

Il est clair que chacun(e) est totalement libre de vivre sa vie selon ses perceptions (même si elles sont innées), ses aspirations, ses désirs, ses fantasmes ainsi que la façon de les réaliser. Je ne trouve absolument rien de blâmable dans cette démarche, et aucune raison de se montrer irrespectueux. La recherche du plaisir demeure, à mon sens fort louable.
Ceci dit, se lancer dans une aventure conduisant, d’abord, peut-être, à une perte et ensuite une recherche d’identité sexuelle peut conduire vers des manques d’appuis sentimentaux relativement stables voire vers des déserts affectifs qui tôt ou tard engendrent de fortes détresses.
Bien sûr il ne s’agit pas pour moi de relayer la vie sexuelle et ses plaisirs à un niveau inférieur, mais mon expérience (56 ans) m’a appris que l’absence de vie affective et des satisfactions stabilisantes qui en découlent deviennent parfois fort lourdes à assumer.
Il ne s’agit pas non plus pour moi de blâmer celles ou ceux qui ont choisi une voie solitaire ; ni de concevoir une vie partenariale dépourvue de complicité ; complicité qui doit s’établir dans la prise de connaissance, la confiance et le respect de chacun(e) ; même si cela peut paraître et se concrétiser parfois de façon relativement marginale.
Bien que d’aspect masculin et plutôt viril, je reste parfois surpris par les préjugés et les idées toutes faites de certain(e)s. Quelques mots, quelques étiquettes plus ou moins dans l’air du temps ne suffisent pas à résoudre les questions essentielles et personnelles (seulement parfois, des pour et des contre).
L’aventure de chacun(e), surtout ici, ne consiste pas à s’inscrire dans un schéma général et stéréotypé, mais ne doit pas exclure les notions attentives et affectives indispensables au minimum d’équilibre nécessaire à tout être humain. L’absence de ces aspects engendre d’une façon ou d’une autre de la violence plus ou moins latente.
La lecture de bien des annonces me laisse particulièrement froid et indifférent. Les circonstances m’ont amenées, à moi aussi, à suivre une chemin fort éloigné de la voie royale, empreinte, il faut le reconnaître, d’une certaine cupidité. Il n’en demeure pas moins que je me suis fait une idée de la condition humaine relativement adaptée à mon époque et aux clichés que l’on tente de nous imposer.
Je suis même persuadé que notre existence est placée sous le signe du désir ; la façon de le satisfaire judicieusement et en accord avec les circonstances imposées par le contexte nécessite cependant un minimum d’intelligence et de pertinence (j’avance cela sans prétentions aucune).
Voilà le pourquoi de ces quelques lignes.
Je reste ouvert à tout commentaire et à tout dialogue, et même avec impatience.
Merci de votre attention à toutes et à tous.